mercredi 29 octobre 2014

Kami nomi zo shiru sekai - On the train

Les différents personnages de Kami nomi zo shiru sekai prennent le train. Juste des petits gags de yonkoma, écrits pour faire de la publicité pour une ligne de train, pour les fans du manga d'origine (qu'il faut avoir lu avant, si on veut savoir qui sont les personnages)

dimanche 26 octobre 2014

Orange Marmalade

Menacés d'être exterminés par les humains, les vampires ont arrêté de boire leur sang, et se sont tournés vers des mets de substitution. Ils jouissent à l'heure actuelle, sur le papier, des mêmes droits que les humains. En pratique, ils souffrent de fortes discriminations, sont considérés comme des monstres, et préfèrent rester incognito.
Baek Ma-ri est une vampire, elle déploie des trésors d'ingéniosité pour ne pas être repérée. Elle n'a pas d'amis, ne souhaite se lier d'amitié avec personne, et a une réputation de beauté glaciale. Mais le plus dur est de ne rien laisser paraître lorsque ses camarades de classe cassent du sucre sur le dos des vampires.

Un jour, alors qu'elle s'est à moitié endormie dans le train, elle se réveille en train de mordiller (même si elle le voulait, elle est incapable de percer une peau humaine avec ses canines limées) le cou d'un de ses camarades de lycée, le beau et distant Jung Jae-min.

C'est le début d'une série d'événements où elle va devoir louvoyer entre le délicieux et collant Jae-min, encore tourneboulé par cette fille mystérieuse, ses camarades de classe qui veulent l'embaucher pour monter un groupe de musique, les groupies de Jae-min qui vont essayer de lui coller des peaux de banane sous le pied. Et, en épée de Damoclès, la peur d'être reconnue - et rejetée - pour ce qu'elle est, alors que chaque fait divers impliquant un vampire déclenche une flambée de réactions antivampiristes chez ses camarades de classe.

Orange Marmalade aborde de front le problème d'appartenir à une minorité, et beaucoup d'attention est portée à montrer comment l'héroïne souffre de la vampirophobie ambiante, la difficulté de devenir amie avec des gens qui méprisent ouvertement votre groupe ethnique, même si c'est par ignorance plus que par méchanceté. On est à fond pour Ma-ri qui affronte tout cela bille en tête, sans broncher même si elle est K.O. debout. Les personnages secondaires sont très bien, j'aime particulièrement Jung Su-ri pour son dynamisme, cela ne part pas toujours dans la bonne direction, mais au moins on y va gaiement. Jae-min est par contre assez pénible (c'est un ado mâle, après tout), mais s'il ne l'était pas il n'y aurait pas d'histoire.

Les dessins sont très jolis, même si on a l'impression que l'auteur utilise exactement le même corps pour chaque fille, premiers rôles inclus.

dimanche 19 octobre 2014

Nickelodeon

Impossible de résumer du Douman Seiman : De l'amour, des situations comiques et/ou absurdes, des personnages qui se croisent dans des histoires sans relation entre elles, des morceaux de personnes qui traînent un peu partout,un monde pouvant être doux ou cruel, et de grands moments de cerveau du lecteur se demandant ce qu'il peut bien avoir lu.

Si vous aimez les films ousque l'on comprend rien à la fin, ce manga est fait pour vous, mais de toutes façons je considère Douman Seiman comme un incontournable, c'est le genre d'OVNI qu'il faut avoir vu passer. (pour un premier D.S., je conseillerais plutôt Doubt, mais si vous voulez la dose normale d'entrée de jeu...)
 

vendredi 17 octobre 2014

Yuusen Shojo

Tsukihiko Fujiki a sauvé la vie de Sami Suzakukouji lors d'un attentat, bien que les deux aient été gavement blessés dans l'affaire. Six ans plus tard, Tsukihiko s'est rétabli, et à force d'implants cybernétiques, a acquis des super-pouvoirs de chevalier blanc: Son corps est devenu plus résistant qu'une armure, et ses bras ont la puissance nécessaire pour détruire ses ennemis. Suzakukouji, quant à elle, s'est rétablie aussi, et à force d'implants cybernétiques, a acquis des super pouvoirs de demoiselle en détresse. Elle a un câble qui lui bloque les déplacements et la rend encore plus vulnérable aux attaques, et est remplie de technologie coûteuse qui lui vaut des tentatives d'enlèvement tous les quinze jours.

Le héros est pénible à un niveau supérieur à Ichigo Kurosaki : Il n'écoute rien, fonce bille en tête, et a un million de points de destin. L'héroïne on s'en fiche, ce n'est pas comme si elle pouvait faire quelque chose, de toutes façons: Juste être embarrassée, être amoureuse du héros, et se faire attaquer.

Même s'il y a quelques bonnes idées et des personnages un peu plus "solides" qui viennent en cours de route, elles ne sont pas suffisantes pour renverser la vapeur. Le manga a été annulé et fini à la va-vite, ce qui n'en fait pas vraiment baisser sa valeur.


mercredi 15 octobre 2014

Ojojojo

Jigokumeguri Haru est riche et arrogante. Son comportement hautain fait qu'elle n'arrive pas à se faire d'amis et change d'établissement en permanence.
Kawayanagi Tsurezure est habillé à la mode de l'ère Showa (qui est finie depuis 25 ans environ), et passe une partie de son temps à rêvasser. Son comportement distant ne lui vaut pas d'amis.

Les deux vont rapidement former, sinon un couple, du moins un tandem.

Le thème des contraires qui s'attirent a été fait et refait, mais c'est plutôt bien tourné cette fois-ci: Les personnages sont plus enfermés dans leurs stéréotypes que réellement stéréotypés, et cela fait une différence.

lundi 13 octobre 2014

Namae mo shiranai

Kobayashi fait partie des premières de la classe. Et pendant qu'elle travaille à la bibliothèque, elle regarde les garçons jouer au foot. Et plus exactement, l'un d'entre eux en particulier...

C'est dingue le nombre de nouvelles romantiques qui sont publiées. Encore une qui permet de passer le temps gentiment.

dimanche 12 octobre 2014

Yumekui Merry

Yumeji a un pouvoir un peu particulier: Il est capable de voir la couleur des rêves des gens, comme une aura qui les entoure. Mais ce qui le met mal à l'aise, c'est de voir les gens en noir, couleur des cauchemars. D'ailleurs, il voit gens porteurs de cauchemars de plus en plus souvent, et ces gens se conduisent parfois de manière... erratique. D'ailleurs, il fait des rêves bizarres, ces derniers temps: Dans une ville peuplée de chats, il est poursuivi par il ne sait qui, dans il ne sait quel but (mais cela ne donne pas envie de se faire attraper)

Mais plus que tout cela, c'est sa rencontre avec Merry Nightmare qui va changer le cours de sa vie. Elle qui se présente sans passé, sans rêves ni espoirs, sans affinité avec les boissons gazeuses mais par contre un beignet je veux bien, est capable de s'immiscer dans les rêves des autres (mais elle est elle-même un cauchemar, n'est-ce pas?), et les deux vont former une équipe pour essayer de comprendre ce qui se passe, et pourquoi il y a autant de cauchemars dans la nature.

Merry Nightmare est un super manga d'action, avec des personnages sympathiques,certains même hauts en couleurs, et des aller-retours entre le monde réel et les différents mondes oniriques, tous joliment dessinés.

L'art est dynamique, l'intrigue est pleine de rebondissements, de non-dits, avec ce qu'il faut de fausses pistes pour vous tenir en haleine pendant plein de chapitres.

jeudi 9 octobre 2014

Sore ha Omoi no Kakera

Comment peut-on transmettre ses sentiments à une fille-chèvre? Surtout lorsqu'elle est distraite et mange les lettres au lieu de les lire? Réponse dans ce petit récit.


mardi 7 octobre 2014

Choujigen Game Neptune: The Animation - Hello New World

Le monde de Gamindustri est divisé en quatre zones d'influence protégées par quatre déesses: Neptune pour Planeptune, Noire pour Lastation, Blanc pour Lowee, Vert pour Leanbox.

Neptune est, on va dire un peu moins "déesse" et un peu trop "gamine qui passe son temps à glander et à faire des bêtises". Ce manga raconte quelques-unes de ses aventures en solo ou avec les autres déesses.

Inspiré d'un anime inspiré à son tour du jeu vidéo Hyperdimension Neptunia, nous avons une antropomorphisation comme seuls les japonais savent le faire des trois consoles de jeu les plus connues, auxquelles s'est adjointe la mythique petite sœur de la Saturn. Il n'y a à part cela pas grand-chose à voir, et si vous n'êtes pas un fan des jeux en console, ce n'est qu'un classique mahô shôjo de type tête à claques où il ne se passe pour ainsi dire rien.

lundi 6 octobre 2014

Prunus girl

Maki va regarder les résultats d'entrée au lycée et rencontre Aikawa, qu'il trouve très belle. Seulement voilà, Aikawa, qui s'habille en fille, est en fait un garçon, et Maki se demande comment construire une relation de camaraderie avec lui, alors qu'il aurait bien aimé sortir avec elle si il avait été une fille, et qu'Aikawa ne cesse de le faire tourner en bourrique à ce sujet.

Prunus Girl est tout ce que les "antijaindeure" détestent: Un garçon qui s'habille en fille, tout en se déclarant un garçon, et cela comme si c'était tout ce qu'il y a de plus normal. Ce n'est pas la seule raison d'aimer la série, cependant. Les personnages sont bien construits, ce qui est heureux puisque leurs motivations personnelles sont au cœur de l'histoire. La progression est correcte, le monde avec la pointe de folie nécessaire pour générer les gags.
Maki campe le héros viril sans ostentation, Aikawa est mignonne en cultivant ce qu'il faut d’ambiguïté.
C'est le manga que je conseillerais à celles et ceux qui sont curieux du genre "travesti".

vendredi 3 octobre 2014

Little Lovers

Deux amoureux organisent une soirée pour Noël. Tout part en cacahuète.

Pas de prétention autre que passer le temps agréablement cinq minutes.

jeudi 2 octobre 2014

Chuugoku Yome Nikki

Le mangaka et narrateur, bien que japonais quadragénaire, est marié à une chinoise d'une vingtaine d'années. Il raconte leur vie quotidienne et les observations de sa femme sur la langue, la cuisine, la société japonaise.

C'est un manga intéressant, d'une part parce que c'est toujours mignon ces histoires de couple au quotidien avec des vrais morceaux d'amour dedans, d'autre part parce que cela nous montre toute une série de disparités que nous autres ni chinois ni japonais aurions été bien en peine de remarquer.