lundi 30 juin 2014

EX - Shounen Hyouryuu

Cela partait pourtant bien, une excursion sur l'île de Kijijima entre camarades de classe, pendant les vacances d'été, en dernière année de collège. Seulement voilà, le planning est légèrement perturbé par la fin du monde, sous la forme d'une météorite, et d'un tsunami balayant le bateau sur lequel tout le monde se trouve. Et si cela ne suffisait pas, voilà que les adultes survivants se mettent à parler d'un soleil rouge, et deviennent fous. Échoués sur une île, sans contact avec la civilisation (mais y en a t-il une encore?), Satoshi et ses camarades pourront t-ils s'installer sur l'île, et savoir ce qu'est devenu le reste du monde?

Du bon vieux manga post-apocalyptique, avec les tropes habituels: Trahisons entre camarades, méchant qui ne veut pas mourir, adultes qu'on ne sait pas s'ils sont amis ou ennemis, et si amis, pour combien de temps? Pas de zombies ici, mais les hommes à moitié fous ne valent guère mieux.


dimanche 29 juin 2014

Gikyoudai (Yamada Nokoshi)

Deux camarades de classe deviennent frère et sœur lorsque leurs parents respectifs se remarient. Ils vont devoir remettre en cause leur relation existante.

Un petit shoujo sympa. Je trouve que le personnage principal masculin a un peu une tête de psychopathe, mais bon c'est peut-être juste moi.

samedi 28 juin 2014

Dr Rurru

Minao Hitoharu est tombé malade, mais il ne s'en est pas rendu compte. Et une maladie de proportions cosmiques: La grippe du démon, dont les effets sont de modifier le monde autour de lui. La maladie est tellement grave que Rurru, médecin de l'espace, vient personnellement s'occuper de son cas. Mais Rurru est une gaffeuse qui comprend tout de travers. Pour ne rien arranger, une entreprise de recherches en armes biologiques cherche à mettre la main sur notre héros, ce qui serait chose faite si elle n'avait pas des oursins dans le tiroir caisse et se payait décemment des mercenaires corrects.

Le comique de Dr Rurru joue énormément sur les jeux de mots, il est donc difficile à apprécier pour quelqu'un ne parlant pas japonais, même si les traducteurs font ce qu'ils peuvent pour traduire les gags. L'intrigue est un classique du "fille venue de l'espace/le futur/les enfers/le paradis/une dimension parallèle au choix pour asticoter le héros".

jeudi 26 juin 2014

Shurabara!

Yagimoto Kazuhiro a une certain talent d'entremetteur, mais tout comme les cordonniers sont les plus mal chaussés, n'a aucune chance avec les filles.
En un jour tout change, lorsque sa camarade de classe, Hoshikawa Saotome, qui veut devenir doubleuse et cherche à expérimenter la vie de couple, sa collègue de travail à temps partiel, Tenkyuuin Sanae, jeune fille de bonne famille qui cherche à éviter un mariage arrangé, et son amie d'enfance, Hio Takana, combattante hors pair qui veut repousser les avances de sa kouhai, lui demandent toutes les trois d'être leur petit ami - en apparence seulement.

Histoire courte, de bonne facture: Les filles sont jolies, l'histoire est rondement menée, et surtout la fin est bien faite. Un joli brillant pour les amateurs du genre. (et vous n'aurez pas, contrairement à moi, à attendre six mois pour avoir le dénouement)

REC (Mizu Asato)

Une petite fille et son père s'enregistrent pour la postérité... Il y a quelque chose de pas clair dans cette histoire, mais quoi?

Une histoire courte, prévue pour dérouter le lecteur. Vous en avez pour une dizaine de pages à vous dire "mais qu'est ce que je suis en train de lire?", avant que cela ne se clarifie.

mardi 24 juin 2014

Soutaisei Moteron

Il est clair que la présidente du conseil des élèves ne cherche pas à permettre à Tachibana Kazuya, Kumazawa Daigo, et Niinuma Hiroko (deux garçons, une fille) de s'adapter à leur entrée future à l'université: Au lieu de leur donner de l'argent et des moyens pour fonder leur club de recherche sur comment être populaire, elle fait comme un sale mercenaire du privé et leur demande des résultats.

Le manga type "Montons un club pour avoir un truc à faire", Soutaisei Moteron remplit bien sa part du contrat, tout en ne dérapant pas comme un Boku wa tomodadachi ga sukunai. Las, l'histoire se termine de manière un peu bancale,  ce qui est typique des mangas sabordés.

dimanche 22 juin 2014

Again!

Imamura Kinichiro a raté son lycée: Il n'est allé dans aucun club, ne s'est fait aucun ami, n'a vécu aucun moment agréable, il est toujours resté seul dans son coin, avec une solide réputation de croquemitaine. Le seul regret qu'il a est de n'avoir pas pu parler un peu avec la capitaine du club de supporters (le ouendan) avant que celui-ci ne soit dissous. Alors après la cérémonie de fin d'études, il va aller fouiller dans les affaires du club, se retrouve face à face avec une fille venue dans un coin discret voir son petit ami qui le croit en train de cambrioler, s'ensuit une course-poursuite et une double chute dans l'escalier. Mais au lieu de crever, le couple se retrouve téléporté trois ans dans le passé, le premier jour du lycée. C'est l'occasion pour Kinichiro d'essayer de revenir sur ses erreurs, mais faire en sorte que le ouendan ne soit plus dissous ne sera pas une partie de plaisir.

Refaire ses années de lycée? Très peu pour moi, même s'il est clair que j'aurais quelques foirages à récupérer. Mais l'idée est intéressante de voir ce qui aurait pu se passer. Et aussi, il est réjouissant de voir que l'anxiété sociale du héros ne passe pas à la trappe: C'est bien le même humain avec ses défauts et ses problèmes, mais qui connait la position des chausses-trappes dans lesquelles il est tombé, et qui a un énorme avantage: Il sait que quoiqu'il fasse, cela sera toujours meilleur que sa première scolarité.


vendredi 20 juin 2014

Sekai Mahou

300 ans après sa défaite, la reine des démons s'est réveillée, et un héros est apparu. Mais le héros est ridiculement faible, et la reine extrêmement forte. Pourquoi la reine aide-elle le héros à progresser?

La subversion de l'histoire classique du héros et du prince des démons est devenue un classique. C'est ici une tournure intéressante, avec le village de l'ancien héros devenu une attraction touristique, la reine des démons qui a la forme d'une jeune elfe, et le héros qui s'entraîne dur pour pouvoir un jour soulever son épée (voire éventuellement s'en servir).

mercredi 18 juin 2014

Dame na Watashi ni Koishite Kudasai

Shibata Michiko traverse la vie avec un sourire forcé: Elle approche de la trentaine, n'a plus de boulot, entretient un petit ami qui a tendance à la prendre pour un distributeur automatique, et à ce titre n'a plus un sou vaillant. Alors qu'elle se sent au bout du rouleau, elle croise son ancien boss, un emmerdeur de première, qui a décidé de se reconvertir dans la restauration et l'embauche pour la dépanner. Comment va évoluer sa relation conflictuelle avec son boss, et surtout Michiko va-elle apprendre à ne pas se jeter au devant des ennuis comme elle a la mauvaise habitude de faire?

J'aime bien cette série, me sentant assez proche des adultes qui cherchent du boulot. Les personnages sont assez énervants, le héros passe son temps à faire son antipathique (on sent le genre de personne qui a tendance vouloir chasser la stupidité des gens comme on chasse la poussière d'un tapis), l'héroïne se fait rouler dans la farine par quiconque a une belle gueule alors que ça se voit à des kilomètres (heureusement pour elle, elle ne rencontre pas que des escrocs à la petite semaine), mais dans l'ensemble cela rend plutôt bien, car cela insuffle un effet de dynamisme dans l'histoire.

dimanche 15 juin 2014

Non Scale

Kamishi est plutôt petit pour son âge, contrairement à Tanita, et les deux ont souvent eu des prises de bec. Sauf que dans ses souvenirs, Tanita n'était que quelques dizaines de centimètres plus grande, là c'est devenu une géante, et des plantes lui poussent dessus.

C'est une histoire courte, qui sur certains points aurait mérité plus de développement.

vendredi 13 juin 2014

Tsukimi no soba

Kasugai est lycéen et livreur de soba pour le compte de son père, qui tient une boutique de soba. Il rêve d'une chose, qu'une jolie fille vienne lui déclarer sa flamme. (c'est un rêve assez commun chez les lycéens) Malheureusement, lorsqu'une mystérieuse fille se jette sur lui en lui disant "Je t'ai cherché partout", il n'a aucune idée d'où il a bien pu la rencontrer. Et comme elle a disparu aussi mystérieusement...

Une petite histoire courte qui a été présentée à un concours de mangas. J'aime bien le dessin mais l'histoire me semble un peu conventionnelle. Bon, c'est un début et je pense que l'auteur n'a pas encore son style bien en main.

(à mon avis, c'est une amorce de harem, mais j'ai mis imbroglio amoureux parce qu'il n'est pas établi que cela en soit un)

mercredi 11 juin 2014

Hantsu x Trash

Il y a deux manières de concevoir le water-polo: Comme un sport noble qui peine à trouver sa place au Japon, et comme une manière sportive de mater des filles en maillot de bain. Dans le club de water-polo du lycée Kyuuto, les filles ont plutôt la première approche et les garçons la deuxième.

Hamaji Youhei a été recruté par le club sur ses capacités, disons "intellectuelles" plutôt que sportives, et ses senpai comptent bien lui apprendre à se rincer l’œil dans l'eau chlorée. Sauf que voilà, à force de s'entrainer pour essayer de prouver qu'il n'est pas le pervers que l'on suppose histoire de se faire bien voir d'Hagiwara Chisato, la meilleure joueuse de l'équipe féminine, il va se prendre au jeu et devenir un joueur sérieux. (au lieu faire comme les autres joueurs masculins: s'entraîner à diminuer sa visibilité pour ne pas se faire choper en train d'essayer de mater dans le vestiaire des filles)


Hantsu x Trash est loin d'être un manga innocent, il a une bonne dose de fanservice et d'allusions sexuelles, si cela vous pose un problème alors ne le regardez pas (après, ce n'est pas du porno, non plus). Sinon j'aime bien, ce manga a plutôt tendance à cumuler les qualités des mangas sportifs et des manga ecchi que leurs inconvénients.

mardi 10 juin 2014

Boku Girl

Suzushiro Mizuki, héritier de la famille Suzushiro, spécialiste des arts martiaux, a un visage et une allure très féminine. Courtisé par les garçons, friendzoné par les filles, il n'a que son ami Ichimonji Takeru qui le traite comme un être de genre masculin.

Pendant ce temps là, Loki, dieu (ou déesse?) de la ruse et des sales blagues, s'ennuie. Depuis cette histoire impliquant Thor et un compresseur d'air, il est devenu ... délicat de faire des blagues aux autres dieux. Il a en conséquence décidé de se rabattre sur Midgard, où les chances de se faire refaire le portrait à coups de marteau en acier sont nettement plus faibles. Et justement, là, il se trouve un individu prometteur...

Vous l'avez compris, le personnage principal va s'en prendre plein la gueule pour pas un rond, et nous autres lecteurs sommes là pour nous marrer à ses dépends. On retrouve le trio amoureux classique du gender bender: meilleur pote - héros androgyne - intérêt amoureux. Pour l'instant, l'action reste enlevée, mais l'expérience passée me met sur la défensive, car ce genre de manga peut dégénérer assez vite. Mais bon, on n'en est pas encore là, je vous le conseille si vous aimez ce type d'humour.

lundi 9 juin 2014

Majimoji Rurumo

Shibaki a deux occupations dans la vie: Servir de factotum (voire de cobaye si besoin est) dans le club de recherche occulte du lycée et gérer sa réputation de pervers du lycée, qu'il a consciencieusement  développée à l'école primaire et au collège et qui revient le mordre cruellement au lycée. Moitié à cause de sa mise sur liste noire, moitié parce qu'il ne cherche pas à se ranger, il doit se défendre contre les rumeurs plus ou moins fondées qui courent sur lui, qui incluent voyeurisme, trafic de magazines coquins, vol de sous-vêtements, j'en passe et des meilleures et jusqu'au kidnapping de petites filles à la sortie des écoles. (On pourrait faire un thèse sur la perversion comme qualité héroïque, vu le nombre de héros pervers que le Japon produit)

En testant un livre de formules magiques pour le compte de son club occulte, il invoque la sorcière Ruromo, qui doit exaucer ses vœux, mais va prendre sa vie en échange. Shibaki, qui ne cracherait pas sur quelques voeux à formuler, n'a pas envie de mourir, et ne veut pas poser de problèmes à la sorcière, qui sera sanctionnée durement si elle ne remplit pas le contrat, va essayer de trouver des expédients.

 Si le héros me paraît assez quelconque, j'aime bien l'héroïne qui est un joli exemple de dandere. L'histoire reste classique à part quelques innovations (la mère du héros est une yangire)

dimanche 8 juin 2014

Unknown

Les fruits du jardin d'Eden contenaient une sagesse interdite aux humains, mais ceux-ci s'en sont emparés.
Le savoir interdit s'utilise de manière particulière: Une personne (appelons-la Eve) possède le savoir, mais ne peut l'utiliser. Elle délègue le savoir à quelqu'un d'autre (appelons-le Adam), qui peut utiliser le savoir sans pouvoir l'expliquer.
L'ensemble savoir-Eve-Adam est appelé une pomme. (les "non, sérieux?", wtf et autres facepalms sont à adresser au mangaka directement) On notera qu'il n'y a pas de contrainte de sexe, Eve peut être un homme et Adam une femme.
Même si l'utilisation du savoir interdit désagrège petit à petit les corps de ceux qui s'en servent, leur possession est très prisée. Et comme la méthode la moins subtile de s'approprier le savoir d'une pomme est d'ouvrir le crâne de l'Eve pour fouiller directement dans son cerveau, les savoirs interdits sont de bons générateurs de faits divers sanglants.
Le couple Ivan et Ox sont une telle pomme, ils vont de ville en ville récupérer des savoirs pour le compte de leur organisation (ils ont des moyens plus subtils que l'ouverture du crâne pour s'en emparer, heureusement)

Mais un jour, il faut finir de tourner autour du pot et se confronter aux autres organisations qui elles aussi accumulent les savoirs interdits.

Celles et ceux qui aiment les allusions  ésotériques foireuses seront enchantés par ce manga: L'idée du savoir à utiliser en couple est assez originale, sinon il s'agit d'un manga classique, sur le principe des Pokémon ou des figurines Panini: Il faut remplir la collection, et après on gagne un lot.

mardi 3 juin 2014

Umwelt

Une créature s'est échappée des laboratoires d'une entreprise qui s'occupe entre autres de génie génétique. Humain, animal? Difficile à dire à première vue. La milice privée de la boîte s'occupe de la récupérer, conseillée par le "père" de la créature, qui semble s'amuser un peu trop de l'affaire.

Une histoire courte d'un seul chapitre, une fin bien menée. A part le scientifique qui se fait mousser, c'est une nouvelle agréable à lire.

Xing Gui Shi Tian Kong De Dao Lu

Kaphisilia Ailide, descendante de la maison des Ailide, l'une des plus grandes du royaume, a dû remplacer au pied levé la place de son grand frère à la disparition de celui-ci, et alterne cours d'escrime et de maintien, tout cela pour découvrir qu'elle sera offerte en mariage à quelqu'un qu'elle n'a pas du tout envie d'épouser. Alors, elle va accepter l'offre d'une personne mystérieuse aux intentions obscures de lui organiser une évasion. Après avoir échappé (temporairement) à son destin et désormais flanquée d'un aventurier, elle va commencer une cavale sans trop savoir vers où aller.

On est dans l'aventure classique, de type "princesse qui perd tout au premier chapitre", et avec l'opposition marquise* qui fait du combat à la régulière et brille dans les soirées, mais incapable dans la vie de tous les jours, et aventurier débrouillard mais mal à l'aise dans les mondanités.

Pour l'instant, je n'ai pas fini de lire le premier arc, on verra plus tard ce que cela donne.

*Une fille de duc, c'est pas une marquise?

dimanche 1 juin 2014

Sengoku strays


C'est l'histoire d'une lycéenne fan de kendo qui, en touchant un sabre maudit, est envoyée dans le passé, en plein milieu de l'ère Edo, à une période caractérisée par le calme civil, la relative abondance des récoltes, la noblesse oisive, et le faible taux de criminalité. Là elle reprend son cursus scolaire en se disant que chouette y'a plus ni cours d'anglais ni d'histoire mondiale, elle s'inscrit au club de calligraphie et s'ennuie à cents mon* de l'heure en attendant de revenir chez elle.
Naaan, je déconne, on sait tous que lorsqu'un japonais est envoyé en arrière dans le temps, c'est soit pendant Sengoku, soit pendant Bakumatsu. (On ne réalise pas la chance qu'on a d'avoir eu les croisades, la guerre de cent ans, les guerres de religion, les trois mousquetaires, le siècle de Louis XIV, la révolution et l'Empire, ça laisse le choix à nos voyageurs temporels)
Donc, notre héroïne (qui s'appelle Kasane) se pointe au moment où le jeune Oda Nobunaga consolide son pouvoir après la mort de son père, et elle va se retrouver intégrée dans une équipe à son service (que l'on pourrait surnommer "l'équipe des bizarroïdes"), avec trois mecs sympas mais un peu excentriques. Mais le (fan-)service de Nobunaga, qui, par un curieux hasard, a exactement les traits d'un méchant garçon de shoujo manga, donne des ordres volontairement cryptiques et s'arrange pour que personne ne sache ce qu'il a en tête jusqu'au dernier moment (il faut dire qu'il est espionné en permanence), n'est pas de tout repos.
Notons que contrairement à Ken de Nobunaga no chef,  Kasane n'a pas révisé son cours d'histoire, et si elle a forcément une idée de comment les choses vont tourner, elle ignore pas mal de choses sur le clan Oda et la jeunesse de Nobugana.

Ne vous y trompez pas, je ne dis pas de mal de ce manga, je me contente de le taquiner gentiment. En fait, j'aime bien cette version de l'ère Sengoku qui ne se prend pas trop trop au sérieux, c'est marrant d'avoir cette période un peu shojoisée.

*mon : équivalent japonais du sou.