mardi 25 février 2014

Once again

Yuan Ge a tout donné pour son travail, même la mort de sa femme le laisse indifférent.

Mais quelques jours après, il voit une lycéenne dans le métro, et son monde se met à vaciller.
Qui est cette lycéenne et pourquoi est-elle si spéciale à ses yeux?

Une histoire rapide, et triste.

lundi 24 février 2014

Apocalipusu no toride

Les histoires d'apocalypse zombi sont à la mode, profitons-en. Qu'est ce qui distingue celle-ci d'une autre? Bon, d'abord on va mettre en lieu une maison de correction, cela permet de rendre l'histoire un poil plus crédible que le scénario scolaire classique (ou de parer à une flemme d'écriture, c'est selon); au moins, on n'a pas besoin d'auto-magico-transformer des lycéens normaux en machines à tuer, et pas besoin de trop se préoccuper de transformer l'établissement en forteresse, il en est déjà une. Saluons aussi le geste de l'auteur de nous avoir épargné quelques clichés des invasions zombies. Nos héros se composent des quatre membres de la chambrée 4, qui, comme ils s'entendent moyen avec la nouvelle direction, vont vite devenir tricards et faire une série de sorties en extérieur parce que risquer la morsure de zombie, ça change agréablement de risquer le surin entre les omoplates. Sauf que les zombies "spéciaux" risquent de leur donner un sacré fil à retordre.

Un récit somme toute classique, avec un côté "moche" assumé et l'assurance que non, où que l'on soit dans le récit on n'est jamais vraiment en sécurité. Lieu oblige, les personnages principaux sont exclusivement des hommes jusqu'au cinquième tome, et à vrai dire, lorsque j'ai vu le premier personnage féminin, je me suis dit à peu près: "Mais, mais, mais, WTF?", tellement elle est caricaturale. 

mardi 18 février 2014

The Gamer

Han Jee-Han aime tant jouer aux RPG que le monde réel est devenu un RPG: Il voit les noms et les niveaux des personnes de son entourage. Au début, cela ne pose pas de problème: Sa mère joue le rôle de donneur de quêtes, cela permet d'égayer les tâches ménagères. Mais fréquenter des joueurs de niveau élevé pourrait s'avérer dangereux, surtout si des monstres commencent à apparaître de ci de là. Han Jee-Han va devoir apprendre à utiliser ses nouveaux pouvoirs, et comprendre dans quel monde il va évoluer. (mais de toutes façons, c'est pas sorcier, en cas de problème, on fait un peu de grinding histoire de gagner des niveaux, non?)

Je trouve l'histoire assez hilarante, cela renouvelle bien le genre des récits de personnages qui s'affrontent avec des pouvoirs zarbis, et il y a l'humour classique des RPG en prime.


dimanche 16 février 2014

Kamisama ga uso o tsuku

Natsuru est à l'âge ou l'on ne s'intéresse pas aux filles, il ne rêve que de jouer au foot. Mais Suzumura est une fille différente, comme si elle était au dessus des vaines querelles de l'école, comme si elle avait un lourd secret qui l'obligeait à être plus mature que ses camarades. Lorsqu'elle acceptera de recueillir un chaton trouvé par Natsuru, une complicité va naître entre les deux.

Un récit de style tranche de vie, assez court (cinq chapitres), mais qui laisse une belle impression, surtout si comme moi vous aimez les histoires douce-amères.

vendredi 14 février 2014

Tetsuwan Gal

La deuxième guerre mondiale a laissé le Japon ruiné et sous occupation américaine. Tome Kano, serveuse de bar au caractère bien trempé, accepte la proposition de jouer au baseball, dans une démonstration destinée à créer un championnat de baseball féminin japonais. S'étant découvert du talent, elle se retrouve en train de monter une équipe dont elle sera la star, et par là cherchera au fil du temps à améliorer sa propre situation, celle de la femme japonaise, et celle du pays tout entier vis à vis de l'occupant.

Le trait de ce manga, plus proche de la peinture que du dessin, est celui que j'avais découvert dans la série Skyhigh. Pas de passage dans l'au-delà ici, mais l'aventure de personnes qui, ayant vu les désastres engendrés par les décideurs traditionnels, n'ont aucun scrupule à se tailler leur place dans la nouvelle société.

mercredi 12 février 2014

Jitsu wa watashi wa

Le visage d'Asahi Kuromine est comme un livre ouvert, pour cette raison on considère généralement qu'il est incapable de tenir un secret. De ce fait, lorsqu'il découvre, en allant confesser ses sentiments à Youko Shiragami (qui doit bien la seule personne de la classe à ne pas savoir qu'il est amoureux d'elle), que celle-ci est une vampire, et qu'il lui jure de protéger son secret vis à vis du reste du monde en général, et de Mikan Akemi, la pire commère du bahut, en particulier, on peut s'attendre à ce que de l'hilarité s'ensuive. On ne sera pas déçu, si l'on prend un poil de temps à entrer dans l'histoire.

Le comique de ce manga tient principalement dans le torpillage régulier des conventions sur les vampires, loups-garous, extra-terrestres et autres créatures qui naviguent dans les alentours du lycée. J'ai eu un peu de mal au début avec le dessin, mais je m'y suis vite habitué et il apporte aussi un plus au manga, en particulier le regard un peu déjanté de l'héroïne (mon personnage préféré et de loin).

Nobunaga no chefu

Comment Ken, chef cuisinier, a-t-il été transporté de l'ère Heisei à l'époque Sengoku? Mystère, une mauvaise blessure à la tête l'empêche de s'en souvenir. Recueilli par un jeune forgeron du nom de Natsu, il se rend rapidement populaire par sa cuisine étrange, au point que le seigneur Oda Nobunaga, futur unificateur du Japon, lui ordonne de venir à son service. Refuser n'étant pas une option, Ken devra préparer une cuisine au goût des idées novatrices de son nouveau maître.

Les amateurs de cuisine comme ceux d'histoire seront comblés par ce manga, qui détaille et la cuisine, actuelle comme celle de l'époque, et les intrigues de Nobunaga pour réaliser son grand rêve politique. (Évidemment l'auteur prend quelques libertés avec l'histoire pour caser son personnage, mais quand on voit les boucheries que la BD franco-belge a pu faire quand elle se mêle d'histoire, cela ne devrait déranger personne. De plus, attendez vous à un récit plutôt pro-Nobunaga)

lundi 10 février 2014

Amairo Islenauts

Un  héros classique devient professeur dans une école de filles située dans un pays féérique, que l'on pourrait résumer par "moe". Arrivé sur place, il récupère un harem classique, avec toutes les options (on sent que ce n'est pas une série française, où les options auraient été en supplément): Fille-chat, elfe, serveuse, bonne, petite cousine...

Pas grand-chose à dire sur l'histoire, qui n'est qu'un prétexte à montrer les personnages féminins dans des poses affriolantes: C'est gentillet, sans plus. D'un côté, il ne faut pas s'attendre à autre chose pour un manga faisant la publicité d'un erogame. Si vous êtes dessinateur anatomiste, passez votre chemin, vous allez faire une crise cardiaque. Sinon, c'est rapide à lire et sans autre prétention que de vous donner envie de tester le jeu.

Pourquoi l'avoir lu, alors? En fait, c'est principalement pour avoir une chronique à écrire ce soir.

mercredi 5 février 2014

Doll's folklore

Il y a eu l'incident hamelin, où une tripotée d'enfants ont disparu. Le héros a pu se planquer.
Il y a eu un autre incident, où une tripotée de tropes de Bleach ont disparu, repompés par le mangaka.
Il y a eu l'incident de moi voulant lire ce manga.

Si j'avais pu le lire en une fois, cela aurait pu passer, mais là ce n'est pas le cas, du coup je n'ai rien compris à la fin, et je n'ai aucune envie de relire le début.

mardi 4 février 2014

Nukoduke!

C'est l'histoire d'un temps partiel qui trouve des nuko, petits animaux moitié chats moitié humains, et totalement mignons. Il décide de les emmener chez lui. Plein de trucs mignons arrivent par la suite.

Nukoduke est composé de chapitres courts, tous mignons tout plein. A lire comme on mange un carré de chocolat, pour se donner un petit coup de réconfort.

lundi 3 février 2014

Shion no ou

Depuis toute petite, Shion a montré un talent hors-norme pour le shogi.
Depuis le meurtre de ses parents, dans des circonstances non encore élucidées, Shion a perdu l'usage de la parole.

Adoptée par ses voisins, dont le père, joueur de shogi professionnel, lui servait de professeur avant la tragédie, Shion a maintenant onze ans, est devenue une joueuse talentueuse et va passer les derniers matchs pour devenir professionnelle.

Sauf que voilà, l'assassin de ses parents court toujours, et l'exposition médiatique de la prodige des échecs japonais pourrait bien relancer l'affaire...

Comme pour pas mal des mangas sur le même thème, (Hikaru no go par exemple et par hasard) après un moment d'intérêt pour les règles, j'ai vite abandonné ces histoires de notations et de prises et tout et tout et ne me suis plus intéressé qu'à la narration. Et j'ai trouvé l'histoire très intéressante: Les personnages gravitent entre eux, se jaugent, jouent les uns contre les autres, et font des coups en douce pour faire avancer leurs poins dans la vie réelle.

L'héroïne est un personnage très attachant, fort intelligente derrière son air de petite fille muette, et capable de traverser les épreuves avec courage et ténacité, et on aimerait bien que le ou les détraqués qui lui veut(lent) du mal soient mis derrière les barreaux.

Notons qu'il y a un anime qui reprend l'histoire en simplifié, j'y ai jeté un coup d’œil et je trouve juste que l'animation laisse un peu à désirer.

Ajout, le 30/09/2014 : On m'a posé la question, et le shogi a bien un classement masculin et un féminin, le compétitions étant généralement non-mixtes. Manga et anime évoquent la question, l'anime insiste plus sur le thème. Les personnages évoquent plusieurs raisons empêchant les femmes d'accéder à un rang équivalent de celui des hommes: Conservatisme des professionnels hommes, auto-censure des joueuses, soutien plus faible de l'entourage des joueuses.