Tsubasa to Hotaru

Tsubasa Sonokawa est une héroïne de shojo manga classique: Joyeuse, pleine de bonne humeur et de vitalité. Sauf que depuis qu'un élève de son lycée l'a amenée jusqu'à un poste de secours alors qu'elle s'était évanouie, elle le suit partout, jusqu'à ce que celui-ci craque et lui dise d'aller se faire voir ailleurs. Ne sachant ps quoi faire, elle se laisse embaucher comme manager du club de basket de son lycée, ce qui lui permet de se retrouver entourée d'une équipe de jeunes, gentils et beaux garçons.

Un shojo de facture classique, avec l’héroïne juste un peu cinglée comme il faut pour ajouter du piment à l'histoire. Je n'ai lu que le début de l'histoire, donc je ne sais pas comment cela va évoluer.

Boys Be...

Une petite séquence nostalgie, Boys Be me ramène quinze ans en arrière, cela faisait partie d'une des histoires d'une revue de mangas, une vraie venue du Japon, que je m'étais procurée. C'était écrit en japonais alors je ne comprenais pas grand-chose.

Chaque saynète représente une histoire d'amour, avec un baiser en point d'orgue. C'est léger et sans prétention, bien pour remonter le moral. Le dessin est là aussi ancré dans son époque, années 90.

Ane no kekkon

Yori Itanawi sent approcher la quarantaine. Lors de son travail, elle rencontre un homme qui la fait chanter pour coucher avec elle.

Dit comme cela, cela ne donne pas envie de lire. C'est bien le but. J'ai trouvé le dessin fort joli, les décors magnifiques, et l'histoire m'a dégoûté.

Narue no Sekai

Lorsque Izuka Kazuto décide de se déclarer à Nanase Narue, celle-ci lui demande s'il n'est pas gêné qu'elle soit une extra-terrestre. Comme il répond par la négative, elle accepte de sortir avec lui et lui fait faire une petite balade en orbite terrestre pour lui montrer les vaisseaux spatiaux de l'alliance galactique qui orbitent autour de la Terre.

Kazuto va donc se retrouver confronté, avec plus ou moins de bonheur, au monde de space opéra de Narue, pendant que celle-ci essaie de louvoyer entre la vie terrestre et les obligations des observateurs galactiques.

Je trouve que le manga a un trait un peu rétro, style années 90, qui ajoute au charme. Ce n'est pas un manga qui m'a laissé bouche bée, et j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver entre les protagonistes (entre les trois mecha par exemple: Rin, Ran et Rei ça fait un peu Riri, Fifi, Loulou je trouve), mais j'en ai bien aimé la lecture.

Notons que le titre est un jeu de mots sur The World of Null-A, de van Vogt. (essayez de prononcer null-a à la japonaise)

Gakkou Gurashi

Il n'y a pas à résumer Gakkou Gurashi: Lisez le premier chapitre en entier, et après décidez de continuer ou non.

Mais lisez-le, parce que c'est très bien comme histoire.

Classement des articles

Pour ne pas oublier de rajouter les mots-clés, je les ai classés en quatre catégories: avis, format, situation, histoire
L'avis, c'est tout simplement mon avis sur le manga, j'ai déjà répertorié les trois grands cas, je me réserve d'en donner d'autres (par exemple, le mot-clé mangakidineetvomitsurletapisdusalon, pour les mangas tout simplement géniaux jusqu'à l'avant dernier tome, et qui se terminent de façon ... tellement peu qualifiable qu'elle vous fait vous sentir trahi et humilié par le mangaka. Oui, j'ai des exemples, et oui c'est totalement subjectif).
Sauf cas exceptionnel, il y aura un et un seul mot-clé pour donner mon avis.

Le mot-clé de format  permet de désigner les mangas dans des formats de mise en page particuliers par exemple les 4koma (histoires en 4 cases) et les webtoon (grands chapitres prévus pour être lus sur internet comme un rouleau).
Seuls certains mangas bénéficieront d'un mot-clé de format.

Un mot-clé de situation caractérise l'endroit où se déroule l'action, que ce soit le type d'univers (space opéra, post apocalyptique ...) ou le lieu central du récit (scolaire, rural...)
On peut s'attendre à un ou deux mots-clé (un d'univers, un de lieu)

Un mot-clé d'histoire caractérise le récit du point de vue du genre littéraire (farce, épopée, tranche de vie...) ou du point de vue des interactions entre personnages (triangle amoureux, harem...)
Pareil, un ou deux mots-clé devraient être la norme.

Another

Koichi Sakakibara, orphelin de mère depuis sa naissance, revient habiter dans son village d'origine.

Étant hospitalisé, il ne rentre en classe qu'en milieu d'année, et se rend assez vite compte que quelque chose ne va pas: D'une part il est évident que ses camarades lui cachent quelque chose, d'autre part une fille mystérieuse porteuse d'un pansement sur l’œil semble isolée de la classe: Elle ne parle à personne et réciproquement.

Koichi va essayer de comprendre ce qu'on lui cache, mais peut-on éviter que cela devienne une histoire de vie ou de mort, alors que cela l'est depuis le début?

J'ai trouvé le récit efficace bien que classique dans sa structure. L'un des thèmes principaux est de savoir comment distinguer l'existant du non-existant, les vivants et les morts (thème aussi présent dans Kurasumeito, Kamimura Yuuka wa Kou Itta, mais traité de manière totalement différente)L'histoire se lit bien et je n'ai eu aucun souci à tout relire d'un trait (c'est peut-être gênant d'avoir oublié l'intrigue en quelques mois, mais bon, du coup le récit a servi deux fois).

Saikuropusu Shojo Saipu

Quand elle était petite, Fuuka, la petite sœur de Hikaru, lui avait fait promettre de se marier avec lui quand elle serait devenue grande. Sauf que voilà, depuis que la puberté est passée, Fuuka a pris quelques dizaines de centimètres en taille (elle fait une tête de plus que son frère), en tour de poitrine et en longueur de cheveux. Et elle veut toujours se marier avec son frère.

Connue sous le nom de Saipu (ce qui veut dire cyclope, son style de coiffure ne laisse voir qu'un seul de ses yeux), elle invente désormais tout une série de stratagèmes pour séduire son frère qui se passerait bien de cela.

Saikuropusu Shojo Saipu est une série de gags en quatre cases remplies de sous-entendus sexuels (parfois sur-entendus) . Cela peut être un peu lourd mais le manga se laisse lire.

Fire fire fire

Le ciel est devenu gris, les gouvernements se sont effondrés, il ne reste plus que quelques villes parsemées dans une sorte de désert. Jiga Kirishima, l'un des derniers descendants des Nhoniens, le peuple qui possédait le savoir technologique, essaie de reprendre contact avec ses racines. Il s'allie avec un cyborg, au passé et motivations inconnues, et Fay Humming, en rupture de ban d'une organisation mafieuse.

Cette histoire plutôt trop courte fait la part belle à l'aventure (et au fan-service, aussi: Fay et sa sœur étant spécialistes du genre), et ressemble au premier tome d'un grande épopée. Je l'avais lu avec plaisir il y a quelques années, et c'est agréable à relire.

Tenbin wa Hana to Asobu

L'énergique Youko vient d'être transférée dans un lycée privé pour jeunes filles de bonne famille. Fortuitement, elle découvre que sa camarade Shuu est une vampire. Elle décide alors de l'aider à protéger son secret, quitte à jouer le rôle de l'en-cas.

C'est une bluette sympathique et assez courte (deux tomes) qui ne me laissera pas un souvenir impérissable mais m'aura permis de passer un bon moment.

Aho Girl

Yoshiko est stupide. Très stupide. Stupide au point de ne pas pouvoir faire un boke convenable. Disons qu'elle cumule l'attachement viscéral de Saipu (de Saikuropusu Shojo Saipu), l'optimisme à tout crin de Kafuka Fuura (de Sayonara Zetsubo Sensei), et l'amour des bananes de Miharu (de Girls Bravo) sans avoir aucune des qualités des trois personnages cités. Ajoutez à cela que l'auteur confond "faire une entrée fracassante" et "fracasser la suspension d'incrédulité". Cela fait que j'ai arrêté de lire le manga après que le cinquième personnage ait validé son entrée dans le casting.

Ils souffraient trop, et moi aussi.

Sanbanme no Tsuki

Les habitants de la terre ont tous disparu, et une expédition a été lancée pour découvrir pourquoi.
Le manga suit l'une des équipes, composée de quatre personnes et affectée au Japon. Parmi elles, Shiki pour laquelle la mission est surtout prétexte à admirer les paysages et ramasser une série d'objets hétéroclites dont elle cherche l'utilité.

C'est un manga "détente", pour celles et ceux qui ont envie de se reposer cinq minutes de l'agitation terrestre, devenir spectateur du monde que nous n'avons pas le temps de voir en temps normal.

Regarding Death

Chaque jour des gens vivent et meurent. Les nouveaux-morts sont accueillis par un personnage mystérieux dans un monde vide: c'est l'histoire de certains d'entre ouls qui est racontée ici.

Regarding Death est un peu la version coréenne de la série japonaise Skyhigh. L'action est plus rapide, cependant, format webtoon oblige. On retrouve la rencontre des gens avec leur mort, la manière dont ils acceptent ou non le fait, la difficulté de tirer des leçons d'une expérience d'où l'on ne revient pas. Les règles ne sont pas tout à fait les mêmes que dans Skyhigh, cependant, "l'individu en charge, libre à vous de l'appeler Dieu si cela vous chante" n'ayant pas la même latitude d'action.

Ce manhwa a été conçu pour être lu avec une musique de fond. Le lire avec la musique, en prenant son temps, me semble la meilleure manière de l'apprécier.

Bonjour à tous, bienvenue sur ce blog consacré aux critiques de mangas.

Les œuvres littéraires sont un peu comme des personnes avec lesquelles vous avez plus ou moins d'affinités : Il y a ceux que vous croisez dans la rue sans leur adresser la parole, ceux à qui vous parlez, enfin il y a ceux que vous invitez chez à dîner.

Le manga qu'on croise, c'est celui qui m'est tombé des mains, ou que je n'ai pas envie de lire pour telle ou telle raison.

Le manga qui cause, c'est celui que je lis, que je peux avoir du plaisir à lire, voire même à relire, que je peux même conseiller, mais qui ne s'invitera pas dans ma bibliothèque pour telle ou telle raison.

Enfin, le manga qui dîne, c'est celui que je lis, que j'ai envie de faire partager, que j'ai acheté ou que je compte acheter, que j'ai offert ou que je compte offrir à quelqu'un qui ne le connaît pas, pour le lui faire découvrir.

J'espère que les articles de ce blog vous permettront de dénicher de belles lectures,

Castor