dimanche 11 mai 2014

Shiki

Le petit village de Sotoba, niché au fond d'une vallée avec pour seul accès à la civilisation la nationale, continue à respecter une série de traditions millénaires, comme par exemple d'enterrer ses morts dans la forêt et de parler sans cesse des différents potins, de ce qu'a fait le fils machin et de comment s'habille la fille truc. Deux sujets notables vont s'ajouter, cet été: Le vieux manoir à l'occidentale qui fait l'originalité du lieu est de nouveau habité par une famille qui cherche vraisemblablement l'isolement, et le nombre de morts due à la vague de chaleur augmente de manière préoccupante. Le médecin, le prêtre, le policier, le fonctionnaire de l'état civil entre autres vont commencer à enquêter sur ce qui semble être une épidémie. Mais eux mêmes ne sont pas immunisés pour autant...

Une histoire d'horreur dans une petite ville isolée, c'est un classique. Comparé à d'autres, c'est moins loufoque que Soil, moins horrible que Uzumaki, la transition entre les différentes phases du récit, selon ce que le personnages savent et selon ce que le lecteur sait, est bien rendue, et les petites appréhensions à chaque fois qu'une révélation fait prendre un tour nouveau au récit se sont révélées sans fondement sur la qualité de l'intrigue.
Le gros souci est de gérer presque une centaine de personnages (le village en compte 1300), et j'ai fait comme à mon habitude, ignoré une partie des informations à ce sujet quitte à louper les connections entre les personnages. (ah, mais oui, au début ils disaient que machin le fils de truc avait le béguin pour machine, la sœur ainée de bidule) Mais bon, à force de voir les gens mourir, on hésite à retenir leur relations si c'est pour les voir disparaître de l'histoire trois chapitres après.

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